Village d'Aberaman

Le petit village d'Aberaman, notre nouvelle cible Moldue toujours pour semer la terreur parmi le Monde des Sorciers. Nous avions choisi ce village isolé pour des raisons stratégiques. Premièrement ce village avait pratiquement que des maisons en bois afin de les bruler. Et pour finir, le fait de son isolement allait indiquer au Sorciers que nous pouvions frapper n'importe où et où bon nous semble...

Nous étions tous trois tapis dans des fourrées touffues. Nous attendions la nuit noire pour frapper. L'attente était longue, trop longue... Accroc au jeu de dés, Solik proposa une partie afin de nous distraire mais je lui retirai l'idée de la tête car lorsqu'il gagnait - et perdait parfois - il poussait des hurlements de joie ou de déception.

La cloche du seul bâtiment en pierre du village, l'église, annonça la minuit : il était temps de frapper. Tous les habitants dormaient profondément, enfin je le croyais. Nous surgîmes rapidement et arrivâmes à l'entrée du village. Croc Lune partit "s'occuper" de pauvres villageois pour se distraire mais l'Elfe et moi même avions une tâche à accomplir... Je cherchais le bâtiment qui serait susceptible de propager l'incendie dans tous le bourg.

Mon regard s'arrêta sur une vieille grange de fermier, où les poutres en bois semblaient ne plus supporter le toit qui lui, était percé de maints trous. A l'intérieur, du foin couleur fauve. Je m'approchai de la grange et quelques rats s'enfuirent en me reniflant. Je les dédaignai et prononça les paroles du sortilège (j'aurais pu le faire sans parler, car j'étais assez doué et le sortilège était facile mais je préférais le prononcer pour plus de théâtralité...) :

"Incendio !"

Des flammes bleues apparurent de ma baguette et enflammèrent le foin qui se propagea rapidement vers les piliers en bois craquelé. Je souris et fixa du regard Solik pour lui dire : "voila un travail bien fait !"

Hélas, Croc Lune avait quelques soucis de son côté...

Sacharissa était pari se coucher après une dure journée de travail. Comme d'habitude en fait. Sa vie était monotone, mais Sacharissa en était trop satisfaite pour en changer. Après un petit repas en solitaire, elle était allée se loger dans ses chauds draps. Paisiblement elle avait fermé les yeux et s'était endormis. Elle s'agita dans ses draps, de la sueur coulant sur son fron lui collant les cheveux sur son visage bientôt trempé. Sacharissa ouvrit brusquement les yeux et porta sa main à sa table de chevet, là où se trouvait sa baguette. Elle murmura un "lumos" et parcoura un regard terrifié à travers la pièce. Rien. Elle soupira de soulagement. Elle faisait souvent des cauchemards, mais impossible de savoir ce dont elle avait rêvé. Tout ce qu'elle obtenait était un sentiments profond d'angoisse, de désespoire et d'incertitude. Peut être était-ce les restes d'Azcaban?

Sacharissa poussa les draps à ses pieds et se leva, la démarche chancelante et la respiration toujours haletante. Elle se dirigea vers sa petite cuisine et se fit du thé pour se décontracter. Elle but doucement. Elle se détendis peu à peu, mais sachant qu'elle n'arriverait pas à dormir de si tôt, elle alla prendre une rapide douche, s'habilla à la va-vite et sortit. Elle commença sa paisible promenade quand le silence fut remplacé par des cris. Sacharissa ésita un instant, devait elle allait aider ces gens ou fuir? Elle ne savait pas se qui se passait...Peut être était-ce une simple baguarre d'adolescents? Non...Les cris esprimaient bien trop de souffrance. L'attention de Sacharissa fut attirée par une épaisse fumée noir se distinguant pourtant bien de la noirceur qu'offrait cette nuit là. Mais la jeune albinos n'eut guerre le temps de rélféchir plus longtemps, un homme qui ne devait pas l'être à part entière s'approcha d'elle.

Rapidement, elle sortit sa baguette et pronça le sort de désarmement. Elle garda sa baguette pointé sur l'autre, le fixant horrifié. Qu'est ce qu'il se passait? Sacharissa n'en savait rien, mais elle n'aurait jamais dut être là à ce moment là...Dire qu'elle avait peur aurait été un euphémisme. Elle était complètement terrorisée. Elle tremblait de peur, et l'autre avait dut remarquer. Puis il lui parla...Ces paroles rappelaient à Sacharissa le peu de souvenirs qu'elle avait de son passé...Non! Elle n'allait pas le tuer! Elle n'était plsu comme avant...Mais lui avait tué...Ce n'était que se défendre n'est ce pas? Mais la jeune sorcière ne pouvait se résoudre à le faire! Sa main trembla encore plus...Et puis il avait raison, Sacharissa ne pourrait sans doute pas s'enfuir, et sans aucun doute d'autres personnes étaient là. Comment est-ce que l'homme devant Sach' aurait pu allumer le feu et arriver ici en un temps record?

C'était tout simplement impossible...A ce moment là, Sacharissa remarqua quelque chose d'inconcevable...D'ignoble...L'homme -même s'il ne devait pas en être un- avait du sang dans la bouche, sur le visage et les mains. Comment Sacharissa avait pu louper ça? C'était impossible! Et pourtant...Elle chancela un instant, sa tête tourna. L'autre personne du s'appercevoir de son malaise car il s'approcha d'elle dangereusement. Sacharissa le vit faire et jeta le même sort qu'avant qui toucha l'autre en pleine poitrine, en même temps, la jeune femme hurla, à moitier hystérique.

-Ne m'approche pas !! Ne me touche pas !!

Apparemment, l'autre personne prenait beaucoup de plaisir à la voir comme ça. Sacharissa entendit des bruits de pas...Quelqu'un venait l'aider? Elle tourna la tête pour appercevoir ses sauveurs. Son visage se décomposa. Les nouveaux arrivant étaient en fait deux. Un elfe et un homme encagoulé. Ils se rapprochèrent et Sacharissa se plaqua contre un mur, la baguette toujours devant elle. Elle regardait tours à tours les trois personnes devant elle. Dans un murmur terrorisé, elle souffla.

-Qui êtes vous? Qu'est ce que vous me voulez?

Elle attendit une réponse, le coeur battant la chamade. Elle pria de toutes ses forces pour que les renforts arrivent et la tirent de ce pétrin...Mais c'était un village Moldu, et aucun sorcier ne pourra prévenir les Aurors...Merlin, qu'allait-il lui arriver! Sacharissa serra sa baguette à t-elle point que ses jointures en devinrent blanches. Elle ferma les yeux pendant quelques seconde pour refaire le point. Elle était sur le point de se faire dévorer par une créature sanguinaire. Avec 0,01% de chance de s'en sortir. Les larmes de désespoire lui montèrent aux yeux. Elle ne chercha même pas à les cacher. De toute façon ça aurait servit à quoi? Se montrer forte? Elle ne l'était pas. Garder sa dignité jusqu'à la mort? Elle tremblait déjà comme une feuille...Alors les larmes salés roulèrent sur ses joues pâles. Elle s'essuya les yeux d'un revers de manche pour ne plus avoir les yeux brouiller de pleurs. Peut être qu'elle pourrait réussir à se défendre...Peut être...

Que c'était plaisant de voir une proie acculée de toutes parts, n'ayant aucun point d'échappatoire. Seul le traquenard tendu par le chasseur se refermait sur elle, Sacharissa Larebrouss, unique habitante sorcière de ce village. Ses émotions ont rapidement changé : elle est passée du paroxysme de la peur puis une once de courage, pitoyable d'ailleurs, a insufflé de nouvelles forces. Je passai un examin complet de son apparence. Je pense l'avoir connu à Poudlard mais je n'en suis pas sur.

Sacharissa Larebrousse était une peu plus petite que moi. Elle était mince et belle. Des cheveux d'une couleur d'ivoire tombait un peu plus bas que ses épaules. Des gouttes de sueur perlaient sur son visage blanc et fin. Un joli nez pointait sans outrance et ses lèvres étaient fines et roses. Sacharissa avait le cou nu, ses veines saillaient énormément. Cette dernière n'avait pas encore enlevé son "uniforme" du Chaudron Baveur. Il y avait deux petites tâches sur son pantalon blanc en toile, surement causées par un ivrogne ayant renversé sa choppe. Un détail me frappa : elle la serveuse au Chaudron Baveur était pieds nus ! Je pense que la jeune femme allait se coucher avant d'entendre les cris de peur et de souffrances des Moldus. Je ne l'avais jamais dit avant mais ses pieds étaient jolis, impeccables.

Je faisais très souvent un examen des nouvelles personnes que je rencontrais pour me les garder en mémoire. Je classai l'image de Sacharissa dans ma tête puis la fixa droit dans les yeux. Je lui souris, elle ne me le rendit pas évidemment, et j'éclatai de rire, pas le petit rire discret pour signifier qu'on a compris une blague pas forcément drôle, mais le rire franc et massif d'un homme heureux. Elle me fit un regard noir et je lui adressai derechef un sourire pour la narguer et lui indiquait que je faisais fi de toutes ses remarques.

"Ne vous inquiétez pas dame Larebrouss le sablier de votre existence sur cette Terre n'a pas encore écoulé son dernier et ultime grain de vie ! Je vous accorde même une promotion ! Vous serez mon messager personnel. J'espère que vous en serez digne mais j'ai confiance en vous."

J'éclatai de rire à nouveau puis repris :

"Vous transmettrez à Isabella Bones mes meilleurs sentiments et vous lui souhaiterez, de ma part, un bon rétablissement ! Ensuite, allez déclamer au Monde des Sorciers que nous frappons partout !"

J'attendis sa réponse qui se fit brutale :

Sacharissa le fixa comme si s'était un cas désespéré évadé de St Mangouste. Oui c'est vrai qu'elle n'avait pas une once de courage, elle en était consicente. Mais elle n'allait pas se laisser faire non plus. Elle lui lança le pire de ses regards noir, bien que ça n'affecta pas du tout l'autre sorcier, et et siffla.

-Qu'est ce que vous croyez, que je vais vous écouter comme vos deux adorable chiens?

Elle eut un reniflement dédaigneux. Son comportement avait changé, elle ne savait pas pourquoi, mais n'est ce pas ça d'être lunatique? Une brusque vague de révolte s'était élevée en elle. En tout cas, en un coup d'oeil, Sacharissa put remarquer que les deux "chiens" en question n'avaient pas trop aimés la comparaison. En voyant le regard de l'homme qui avait la bouche en sang, Sacharissa déglutit discrètement mais garda son regard froid, même s'il y avait toujorus cette lueur de peur brillant au fond de ses yeux rouges.

Elle rafermit sa prise sur sa baguette. C'était après tout sa seule chance de s'en sortir, même si Sach' avait très peu de chance de pouvoir sortir sain et sauf...A moins bien sur qu'elle livre le message demandé...D'ailleurs, en parlant du message, d'après son contenu, ils faisaient tous trois partit de l'Alliance. Et le seul sorcier présent devait être...L'ombre. Sacharissa se demandait souvent pourquoi il faisait ça. Et qui était-il? Et encore une autre question, comment les créatures avaient-elles accepter de se plier aux ordre d'un Sorcier! C'était impossible!

-Qui êtes vous? Pourquoi faites vous ça? On a du vous le demander souvent je suppose, ou du moins autant de fois qu'on vous à rencontré. Mais je voudrais savoir au moins. Vous êtes qu'un sorcier? Alors je voudrais comprendre. De toute façon je livre le message ou je meurs. Je ne suis pas votre chien comme je l'ai déjà dit, alors je préfère encore mourir!

Elle avait crié cette dernière phrase, ses paroles pleine de détermination. Mais elle tremblait toujours de peur. Qu'est ce qu'il y avait après la mort? Sacharissa ne savait pas. Est ce qu'elle le saurait bientôt ou allait-elle survivre? Elle avait peur de la répnse, surtout si c'était la première solution. D'un geste tremblant de la main, elle s'enleva la sueur coulant sur son front. Sacharissa attendait, attendait, attendait encore et encore, une boule dans la gorge. Elle ne remarqua qu'à ce moment là que l'Ombre avait sa baguette en main. Entre un homme, qui devait être un loup garou, un sorcier armé, et un elfe, le totu en colère Sacharissa était maitnenant sur que même si elle allait s'en sortir, elle soufrirait sans doute beaucoup...Elle sursauta brusquement quand on lui répondit, la voix vibrante de colère.

"Ne touchez pas à cette jeune femme idiot !"

Lui déclarai-je violemment. Je lui donner un coup sec à sa main toute poilue qui s'était rapprochée de notre proie. Je m'adressai à tous et leur déclarai que Sacharissa Larebrouss avait besoin de "discuter" avec moi. A contrecœur Croc-Lune m'obéit mais on pouvait sentir qu'il contenait sa rage et sa déception. Solik le raccompagna à Azkaban en le faisant transplaner mais revint aussitôt à mes côtés "par précaution" me répétait-il sempiternellement. J'avais un peu honte de la relation que nous avions lié. Ne vous méprenez-pas, je suis profondément heureux de l'avoir pour ami mais je crains que notre relation s'était tissée uniquement à cause du trait de caractère si unique des Elfes de Maison.

J'emmenais la jeune femme Albinos dans les sous-bois, laissant l'antique village d'Aberaman en proie aux incendies. Solik nous suivait quelques pas derrière moi, les oreilles aux aguets. Lorsque nous nous trouvions assez loin pour éviter que les flammes ne nous atteignent je déclarai à Sacharissa d'un ton affable :

"Je vous laisse deux choix dame Larebrouss. Soit vous acceptez de bon gré ma si généreuse promotion, soit je serais contraint de couper le fil qui vous rattache à la vie."

Elle ne souffla pas un mot à mes menaces macabres. Je fis alors ce qu'il convenait de faire en cet occasion. Je sortis ma baguette et prononçai en un murmure le maléfice de l'Endoloris. Ses traits se déformèrent violemment et elle eut un hoquet de surprise, venant du fait qu'elle ne se doutait pas que j'en arriverais là. Je lui posai la question à nouveau et au lieu de répondre me cracha au visage. Au lieu de répliquer par un flot d'insulte qui serait inconvenant à ma dignité, je sortis un mouchoir blanc en soie immaculé de mon pantalon noire en toile et je m'essuyai proprement le visage.

"Vous ne me laissez pas le choix, Endoloris !"

Elle essaya de contenir sa douleur et un rictus se dessina sur son visage. Je recommençai encore, puis encore jusqu'à qu'elle comprenne le message. Honnêtement, Sacharissa est une femme résistante et il me fallut quelques minutes - alors que j'aurais pu faire céder un homme en quelques secondes - pour qu'elle crie :

"Arrêtez ! Je transmettrai le message mais arrêtez, s'il vous plaît"

Puis elle fondit en larmes quand je stoppai l'enchantement funeste.

"A la bonne heure !"

Lui répondis-je gaiment. Je m'approchai d'elle, la relevai et la contempla de haut en bas : au niveau physique, elle ne semblait pas avoir souffert mais, lorsqu'on regardait la lueur de ses yeux, on le savais immédiatement. Je déclarai à haute voix que quelque chose clochait. Elle me regarda avec suspicion. Je m'approchai de la jeune femme puis lui assenai un brutal coup au nez qui se fractura net.

"C'est parfait !"

Déclarai-je avec satisfaction.

J'avais transplané dans Londres, Sacharissa Larebrouss mi-morte tenant faiblement mon avant-bras. Partout des sorciers : que des tâches grises, noires et sombres avec parfois des point colorés. La cohue s'arrêta nette et nous regarda, étonnée.

"Mes amis, voici un cadeau de la part de L'Alliance des Opprimés !"

Avais-je crié avant de transplaner rapidement, sans la jeune albinos qui s'effondra sur les pavés mouillés par la pluie battante.

Sacharissa avait reçut le même sort encore et encore. Au début elle put se retenir de crier, mais cela lui fut vite impossible. Elle hurla à s'en arracher les cordes vocales. Hurlant sa haine, son désespoire et surtout sa douleur. Une douleur insuportable. La respiration haletante, elle essayait, quand l'Ombre lui reposait la question, de reprendre son souffle. A un moment, qui sembla des heures plus tards pour Sach', elle eut une pensée saugrenue: *Demain j'aurais plus de voix à force de crier comme ça...* Oui, décidemment c'était vraiment bizarre de penser à ça. Peut être qu'elle commençait par devenir folle?

Une nouvelle vague de douleur l'envahis, la sortant de ses pensées. Sacharissa ne suivit pas la suite des évènement, seulement à un moment, elle s'entendit supplier d'arrêter, elle n'en pouvait plus!

-Arrêtez ! Je transmettrai le message mais arrêtez, s'il vous plaît !

Elle éclata en sanglots, ignorant l'Ombre. Elle l'entendit vaguement dire que quelque chose clochait. Il s'approcha et Sacharissa le regarda, méfiante. Soudain, une imense douleur se fit ressentir dans son nez avant qu'elle ne sente le gout métalique du sang dans la bouche. Elle fut oblgié de s'accrocher à l'Ombre pour transplaner. Elle retomba mollement sur le sol, entendit le sorcier encagoulé dire quelque chose avant de transplaner de nouveau. Sacharissa put sentir une agitation avant d'être de nouveau soulevée et sentir de nouveau la sensation maintenant familière du transplanage. A partir de là, elle s'évanouit, ne se souvenant rien d'autre que des murs blancs éclatants, une forte odeur de potions planant dans l'aire accompagné d'une voix féminine disant quelque chose que l'on pouvait qualifier d'urgent, quand on entendait le ton.