L'arrière boutique

**Emma VanLigth** Dim 6 Sep - 21:41

Emma VanLigth, patronne de Barjow et Beurk était entrain de ranger son arrière boutique car elle avait reçu tout un tas de colis énormes d'objets magiques de toutes sortes. En effet, elle rentrait seulement de ses vacances et venait d'ouvrir à peine sa boutique. Elle fit plusieurs allers-retours en disposant certains objets par-ci, d'autres par-là. Elle se dit à elle-même qui si quelqu'un entrait à ce moment, elle ne pourrait même pas le recevoir tellement elle était débordée.

Emma était toujours entrain de ranger sa boutique quand un hibou, la porte étant ouverte, entra et se posa sur son comptoir. C'était une chouette blanche, c'était sa chouette Irish qui lui apportait des nouvelles de sa famille toujours exilée en montagne. Emma détacha la lettre accrochée à la patte de l'animal et commença à lire l'air anxieux. Effectivement, cette lettre lui apportait de mauvaises nouvelles : sa mère était très malade, ses frères étant à l'école et à l'internat et son père qui travaillait, personne ne pouvait s'occuper d'elle, celle-ci implorait sa fille de venir donc habiter avec elle pour la soigner ... Emma pleura un peu en lisant la fin de la lettre. Elle allait devoir faire un choix entre sa mère et son travail, içi dans la boutique. De rage, elle jeta la lettre dans le feu, puis carressa Irish, l'air pensive ...

Après mûres réflexions, Emma décida de se rendre auprès de sa mère. Pour elle, sa famille était plus importante que son travail, même si elle gagnait sa vie avec. Enfin, elle trouverait bien quelque chose à faire à la montagne, mais tant qu'elle était près de sa mère, tout riait bien.
A contrecœur, Emma se mit à re-ranger, mais fois-ci dans les caisses, toutes ses marchandises et les rangea au fond dans l'arrière boutique. Ce travail prit 1heure et 15minutes, ensuite Emma commença à faire ses valises en emportant tout ce dont elle avait besoin et bourra au plus sa valise pour prendre le maximum.
Puis, elle observa encore une fois sa boutique, le fait de partir la laissait nostalgique. Enfin, elle prit les clés, se dirigea vers la porte, mit le panneau "fermé", sortit et ferma la boutique. Elle décida quand même de garder les clés pour si jamais elle décidait de revenir.
Lentement mais sûrement, elle marcha vers la gare pour prendre le premier train qui la mènerait auprès de sa mère ...